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Les travaux des handicapés appréciés par la population.

Publié le par doyenmaliro

Les handicapés physiques de Butembo attirent de plus en plus l’attention de plus d’un habitant. Les services qu’ils offrent revêtent une qualité meilleure à la curiosité de tous.

Actuellement, il n’est plus rare de voir ici et là des handicapés travaillant soit individuellement soit en groupe.ils sont dans presque tous les domaines de la vie en partant de la cordonnerie ou menuiserie en passant par le commerce jusqu’à l’enseignement ou la médecine. Cette catégorie d’individu qui était, il y’a peu, une catégorie des rejettes s’intègre de plus en plus dans la société. Ce qui est plus intéressant, ils attirent vers eux beaucoup des clients et gagnent facilement la confiance de gens par la qualité de leur travail. «  Je n’ai jamais voulu amener mes soulier ailleurs qu’ici. Cet homme répare très bien et le soulier retrouve une bonne forme » a témoigné M. Alain que nous avons rencontré chez un cordonnier sourd-muet sur la rue d’ambiance. Dans le commerce, les rares employeurs qui empochent les personnes vivant avec handicape, les apprécient. « Je suis avec cette fille dans ma boutique comme vendeuse depuis maintenant plus de trois ans. Elle travail bien et elle a l’intérêt au travail » a témoigné M. KATEMBO Jeannot, un boutiqué.

La qualité du travail que rendent ces personnes est le facteur qui attire vers eux l’attention des gens. « C’est cet homme qui lessive et repasse mes habits. Quand une autre personne le fait je ne suis pas satisfait » a témoigné M. Katembo Deo, boutiqué sur rue d’ambiance.

Les personnes vivant avec handicape sont aussi des personnes comme toute autre. « Nous sommes ici avec eux sans aucune difficulté. On s’entend et le travail évolue bien » déclare M. MUYISA KAMBALE, un frère de l’assomption, facturier du Centre pour Handicapés de Butembo. Capable d’exercer différents métiers. Les handicapés s’adonnent plus aux travaux manuels. « Nous les encadrons ici dans différents métiers comme la cordonnerie, la menuiserie, la taillerie, l’initiation à l’informatique et même à l’appareillage orthopédique. Après, ils deviennent eux-mêmes formateurs d’autres » a fait savoir le Frère Muyisa.

Moins exigeants

Les personnes vivant avec handicape ont moins des caprices dans l’exercice de leur métiers. « M. JAJA lessive pour moi sans beaucoup me déranger. Il demande sa prime souvent à la fin du travail lui demandé. Bien que sourd-muet on s’entend bien. Sauf il ne veux pas le mensonge » a témoigné M. DEO. La qualité du travail des handicapés est le fruit d’une prise de conscience professionnelle. Les personnes vivant avec handicape travaillent ente conscience pour satisfaire leurs clients ou employeurs. « Nous sommes obligé d’être moins exigeants envers nos patrons » a fait savoir une handicapé agent administratif au centre pour handicapé de Butembo. Selon elle, ce peut être ce qui explique l’afflux des clients pour nos services. « Je croix, nos services reçoivent beaucoup de demandeurs parce que notre principe c’est d’abord le travail. Nous avons besoin de montrer que nous sommes capables de faire quelque chose d’intéressant » a-t-elle ajouté.

Cependant, les personnes vivant avec handicape accèdent difficilement à des hautes responsabilités. Les rares employeurs qui les reçoivent hésitent encore de leur compétence. Ce qui ne satisfait pas encore cette catégorie de personne. « Le plus souvent nous occupons des postes de recrutement dans les service d’autrui » a regretté la dame citée ci haut. Cette situation a poussé les personnes vivant avec handicapes à s’organiser en association pour créer eux-mêmes leurs entreprises techniques ou commerciales. « Nous sommes mieux dans notre propre entreprise. Malgré ça, nous faisons aussi de notre mieux pour s’intégrer dans d’autres groupes de gens malgré notre état physique » a déclaré cette agent du centre pour handicapés de Butembo avant de lancer cet cris d’alarme » les entrepreneurs doivent savoir que nous sommes aussi capable de beaucoup des chose comme toute autre personne. Nous engager est une chose mais aussi nous avons besoin des promotions au même titre que les autres travailleurs ».

MALIRO MUSHAKULU Doyen.

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